#Harcèlement
Ceci est le #400è message sur le blog \o/
Cela fait longtemps que je n'ai pas parlé de ce sujet chaud bouillant, alors aujourd'hui, j'y vais de ma petite expérience.
Les femmes espagnoles ont de la chance, je n'ai pas l'impression qu'elles souffrent énormément du harcèlement sexuel/dans la rue/tout court, comparé aux femmes françaises. C'est comme une pause ici en fait. En France, c'était quotidiennement que je me prenais des commentaires. Dès que je sortais, que ce soit en jogging-gros pull, en jean-débardeur ou en robe, je me prenais automatiquement un commentaire sur mon physique et/ou ma tenue. Mais ici, à part une remarque un soir, je n'ai jamais rien subi. Parallèlement, je continue de lire les blogs et les articles, tout ce qui touche au harcèlement et à la cause féministe qui gonfle, tous ces commentaires et témoignages qui rendent compte de la colère des femmes qui gonfle peu à peu. C'est bien, car petit à petit, à force d'informer, les gens se rendent compte qu'il y a un problème. Il y a bien sûr toujours quelques personnes pour dire "cela n'arrive qu'à toi", "tu es un cas isolé", "tu dois faire quelque chose pour que cela t'arrive", "j'ai demandé à ma soeur/cousine/amie/copine et elle n'a jamais eu de remarque, donc ça doit être toi", mais globalement, j'ai l'impression qu'on avance.
Un article de Diglee, un autre de Nepsie et une vidéo de Laci Green pour accompagner le post.
A moi :
Et je ne le reverrais pas avant l'année prochaine, si je suis acceptée dans le même établissement. Il va de soit que s'il recommence, cette fois-ci je mettrais de suite le hola (enfin, j'espère que j'y arriverais). J'ai passé la seconde partie de l'année à me répéter "Il ne reste plus que deux mois.... Plus qu'un mois... Plus que deux semaines... Plus que quelques jours...", et je ne veux pas recommencer dès octobre avec "Courage, il te reste huit mois".